Des moyens pour la santé, pas pour les actionnaires !

Quinze ans de politique néo libérale et donc d’économies budgétaires ont causés la suppression 100 000 lits hospitalier et la casse du service public. Le gouvernement a répondu à coups de LBD et de matraques aux personnels en grève pour exiger des moyens supplémentaires.

Le patronat exige du gouvernement une intensification de la politique de destruction de notre système de protection sociale. Ils veulent nous faire payer le prix de l’arrêt de notre économie alors qu’elle est la conséquence direct de leur course effrénée aux profits.

Comment peut-on accepter que le Gouvernement engage 2 lois budgétaires rectificatives :

  • Une de 300 milliards d’euros pour l’aide au crédit des entreprises.
  • Une de 45 milliards d’euros pour compenser le temps partiel et le report ou l’abandon de cotisations sociales des entreprises.

et qu’aucune loi rectificative du budget de la Sécurité Sociale ne soit engagée pour attribuer des moyens supplémentaires à la santé, notamment en matière d’investissements massifs pour l’hôpital public.

Les paroles du Président devant l’hôpital de Mulhouse ne suffisent pas : nous voulons des actes !