14 décembre : en manif pour l’égalité des droits

La solidarité : essentielle à la défense des droits sociaux

Les discours xénophobes qui criminalisent les migrant·es cachent une attaque plus large contre l’ensemble des droits sociaux.

En effet, sous couvert de « maîtrise des flux migratoires », le gouvernement réduit l’accès à des dispositifs sociaux essentiels, comme l’Aide Médicale d’État (AME), et renforce la précarité au sein du monde du travail.
En réalité, ces restrictions touchent directement tous les travailleur·ses et renforcent la pression sur les conditions de travail, notamment en multipliant les contrats précaires.

La CGT appelle les salarié·es de toutes origines à s’unir pour défendre leurs droits face aux politiques antisociales. La lutte pour l’égalité des droits est un impératif pour éviter que les travailleuses et travailleurs les plus précaires soient maintenu·es dans une situation de surexploitation, sans droits et sans sécurité.

Exiger des droits pour les travailleuses et travailleurs immigré·es

Un titre de séjour valide est le premier droit de tout travailleur·euse en France. Il est indispensable pour bénéficier d’un salaire juste, de conditions de travail dignes, de congés payés, et de droits fondamentaux comme l’accès à la formation ou à un logement décent. Sans ce titre, les salarié·es sont soumis·es à l’arbitraire patronal et aux abus.

La CGT exige :

  • La fin immédiate de la politique migratoire discriminatoire, et la levée des OQTF et IRTF pour les travailleurs sans papiers sans infraction majeure.
  • La régularisation des travailleuses et travailleurs sans papiers avec la délivrance de titres de séjour pérennes, garantissant le droit à une vie digne et stable en France.
  • La suppression du pouvoir de l’employeur dans l’attribution des titres de séjour.
  • L’égalité de traitement pour toutes et tous, peu importe le statut contractuel (CDI, CDD, intérim) ou le statut d’auto-entrepreneur.
  • Des mesures spécifiques pour les travailleuses en emploi précaire, notamment à temps partiel, afin de prendre en compte les difficultés particulières des femmes migrantes.

Refusons la division pour vivre et travailler dignement !

Le gouvernement cherche à stigmatiser les migrant·es pour détourner l’attention de ses choix économiques, qui favorisent les grands groupes et les actionnaires au détriment des salarié·es.

En durcissant les conditions de régularisation et en multipliant les expulsions, il tente de diviser pour mieux régner tout en tirant les droits de toutes et tous vers le bas. 

Le 14 décembre, la CGT appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs, migrant·es ou non, à se rassembler pour dire non à cette division.

Ensemble, défendons l’égalité des droits pour toutes et tous et refusons la politique de précarisation.

Nous travaillons ici, nous vivons ici, et nous restons ici. 

Soyons nombreuses et nombreux dans la rue pour réclamer justice et dignité pour les travailleur·euses immigré·es !