Notre santé vaut plus que leur profit

La FNSCBA adresse à tous les salariés de son champ professionnel une mise en garde sur la sortie de crise

La crise sanitaire que nous traversons contraint de nombreux salariés à continuer à travailler « la boule au ventre », quoi qu’il en coûte !Une mise en lumière d’un système capitaliste qui, depuis longtemps, ne fait qu’exploiter toujours plus les travailleurs. Le virus, un ennemi de classe.

Monsieur Jean de La Fontaine doit se retourner dans sa tombe ! Dans une de ses célèbres fables, il est question d’une fourmi travailleuse et d’une cigale oisive « qui se trouva fort dépourvue quand la bise fût venue». Difficile à notre époque, avec les règles économiques que nous imposent les maitres de la finance, de transposer cette doctrine à toutes les classes du monde du travail.
En effet, ceux qui besognent comme des fourmis depuis des décennies se retrouvent, malgré tout, dépourvus comme la cigale une fois la catastrophe venue. Pour les plus chanceux la subsistance pendant la crise se verra assurée par le chômage partiel et payé par les cotisations sociales, constamment attaquées et qualifiées de charges par le patronat.

L’ancien banquier Macron aujourd’hui Président de la République l’a dit ! « Quoi qu’il en coûte ». N’ayons crainte les banques feront crédit ! Il nous suffira de rembourser la note salée et pour « sauver la nation », de bosser 60 heures bouche cousue pendant des mois, de renégocier toujours et encore nos retraites et autres régimes sociaux pour faire baisser LA DETTE.

La « morale » de cette histoire :

  • Les sacrifices pour les fourmis et les profits pour les cigales.

ALORS STOP OU ENCORE ?

Cette crise doit avoir un effet salutaire, imposons tous ensemble les conditions d’un nouveau démarrage.