Dans le cadre de son temps de « expression directe » sur France Inter, la CGT a mis en lumière les tragédies et les injustices liées aux accidents du travail, en se concentrant sur le cas de Seydou Fofana, parmi d’autres victimes, sur les chantiers du Grand Paris. Elle souligne les pratiques douteuses des entreprises visant à dissimuler les accidents, à acheter le silence des familles et à éviter les responsabilités, mettant en évidence les conséquences dévastatrices de ces actions sur les travailleurs et leurs proches. La CGT est un acteur clé dans la lutte contre ces pratiques, en accompagnant les familles des victimes et en plaidant pour des mesures plus strictes en matière de sécurité au travail.
Sophie Binet souligne les conséquences néfastes des décisions gouvernementales, telles que la disparition des CHSCT et la suppression des critères de pénibilité, qui ont contribué à une augmentation des accidents du travail. Nos camarades Philippe Gaborieau et Bruno Bothua appellent à des actions concrètes pour améliorer la sécurité des travailleurs, notamment en rétablissant les CHSCT, en renforçant les effectifs de l’Inspection du travail et de la médecine du travail, en imposant des sanctions dissuasives aux employeurs et en limitant le recours aux travailleurs précaires. La CGT s’engage à continuer la lutte pour mettre fin à cette série d’accidents tragiques et à garantir des conditions de travail sûres pour tous les travailleurs.
La CGT appelle à la mobilisation pour la Journée mondiale de la santé et sécurité au travail afin de rendre hommage aux victimes et de continuer le combat pour mettre fin à cette hécatombe évitable.
La CGT revendique
- la réforme des pratiques de sous-traitance,
- la protection des travailleurs précaires et intérimaires
- des mesures concrètes pour assurer des conditions de travail sûres et dignes pour tous.
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