Alors qu’une augmentation à minima du Smic est entrée en vigueur le 1er mai, il est important de rappeler que la CGT réclame de façon urgente l’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux, tout comme il est urgent de rendre automatiques les hausses du SMIC au niveau des branches.
L’INSEE annonce une inflation de 4,5 % sur les 12 derniers mois (5,2 % selon la CGT), et concerne notamment des produits de consommation courante comme :
- le poisson (+15,6 %) ;
- les pâtes alimentaires (+10,8 %) ;
- le beurre (+28,6 % depuis 2015) ;
- les légumes frais (+ 30,5 % depuis 2015).
Des produits qui augmentent nettement plus vite que l’indice général des prix, comme certains postes de dépenses incompressibles, qui ont explosés depuis l’an dernier (combustibles, liquides, gazole…).
Ces augmentations touchent en priorité les budgets des classes populaires et moyennes, contraignant les consommateurs à renoncer aux produits trop chers, ou à se tourner vers d’autres de moindre qualité, industriels.
Ce sont les ménages à petits revenus qui ont été le plus affectés par les hausses de prix de ces derniers mois, des hausses des prix qui ont profité à ceux (particuliers ou entreprises) qui peuvent stocker ou garantir leur prix d’achat par contrat.
Pour arrêter cette casse sociale et pour que la politique évolue enfin dans le sens du monde du travail, il va falloir développer un rapport de force conséquent.